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Chez la femme, l’horloge circadienne plus active que chez l’homme.

Durant la journée, l’activité de nos gènes oscille en deux grandes vagues, l’une matinale, l’autre vespérale. Mais ces vagues, plus amples chez la femme que chez l’homme, s’amenuisent avec l’âge, montre une étude dans la revue « Science ».



C’est une histoire de gènes dont l’activité oscille, dans nos cellules, au cours du jour et de la nuit. Formant deux grandes vagues, l’une le matin, l’autre le soir, dont la hauteur varie selon nos tissus. Le groupe de gènes concernés diffère selon nos tissus. Par ailleurs, ces vagues apparaissent plus marquées chez les femmes que chez les hommes, mais elles sont émoussées par l’âge dans les deux sexes.

Telles sont, en substance, les découvertes d’une exploration inédite, menée sur des tissus humains prélevés chez 914 donneurs peu après leur décès. Publiée dans la revue Science du 3 février, cette analyse met ainsi au jour la mécanique intime de notre horloge circadienne, cet engrenage moléculaire qui donne à nos cellules l’heure de la journée – elles pourront ainsi ajuster leurs tâches aux besoins de l’organisme.


Mais pourquoi ce nom d’horloge « circadienne » – du latin circa,« proche de », et dies, « jour » ? Parce que cette pendule, chez notre espèce, est réglée sur une période moyenne de vingt-quatre heures et douze minutes. Cette durée dépend toutefois des individus. Chez les couche-tôt, l’horloge est plus rapide (sa période tend vers vingt-trois heures et trente minutes) ; chez les couche-tard, elle est plus lente (vingt-quatre heures et trente minutes). Quel que soit notre chronotype, notre horloge interne doit se caler sur un rythme de vingt-quatre heures. Elle utilise pour cela des synchronisateurs externes : lumière du jour, rythme de nos repas et de nos activités quotidiennes…



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